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Bouddhisme : le chemin des étoiles

Homme ! Ignores-tu ta grandeur ? Amoureux de ta servitude, tu erres dans ce monde aux millions de désirs, laissant ton ego à chacun d’eux succomber. Tu t’attaches à tout si vite que tu crées autant de chaînes que tu formes de désirs. Tu accumules des savoirs livresques et songes que tu as compris la vie.


Tu regardes le ciel, mais tu y vois le vide. Tu rampes sur la terre et te figures que tu voles. En vérité, je te le dis : tu ne sais rien, ou si peu, et surtout pas ta propre force. Ton visage t’est inconnu, je veux dire celui qui est au plus profond de toi, ton vrai visage. Tu ne le regardes jamais, pourtant lui t’observe sans cesse.

Abandonne donc ces désirs éphémères auxquels ton pauvre ego, dans son égarement, dans la faiblesse de sa sénilité, se livre tout entier, et suis-moi vers le chemin des étoiles !

Le chemin des étoiles commence dans la foi et s’achève dans la plus parfaite des lumières. Car tu ne peux entrer sur le chemin de la vérité et de la libération sans croire à son message, à sa destination. En effet, les dix premières étapes de ce chemin, les dix premières bornes ont pour nom, « confiance », ou « foi ». Mais ce n’est pas une foi aveugle, afin que tu saches où tu vas. A ce stade, tu n’es pas encore vraiment entré dans le bouddhisme : tu es dans le corridor qui y conduit. C’est là souvent qu’on te parlera de la vertu, qu’on sèmera dans ton esprit encore profondément ignorant les graines de la générosité, de la patience, de la tolérance, de la persévérance. Et si ton désir est de faire grandir ces graines, alors, peut-être, tu voudras traverser ce corridor et faire tes premiers pas sur le chemin des étoiles. Et si tel est ton choix, voici ce qui, pour toi, arrivera.

Tu commenceras par découvrir l’art d’être un jardinier des étoiles : tu apprendras à cultiver les six vertus, ce que le bouddhisme appelle les paramitas. Ce seront les six premières étapes de ton apprentissage. Les belles plantes de la générosité, de la patience, de la concentration, de la conduite juste, de la persévérance et de la sagesse, tu les feras croître dans le jardin de ton cœur et de ton esprit. Ce faisant, tu commenceras déjà à voir ces plantes suinter de lumière, et cela grandira ton être, à tel point qu’un jour tu découvriras que cette lumière, c’est toi. Tu seras véritablement illuminé, car tu auras découvert qui tu es vraiment. C’est ce jour-là, le jour de cette première grande découverte, c’est lors de cette septième étape sur le chemin, que tu comprendras que tout ce que tu as cru vrai au sujet du monde, au sujet de ta propre personne, était en vérité un vaste réseau d’illusions : alors tu commenceras à dissiper les ombres.

Pourtant ce n’est là encore qu’un début. L’illumination est une heureuse chose, mais elle est elle-même une graine qui permet d’aller infiniment plus loin sur le chemin des étoiles. Si tu choisis d’y avancer encore, tu apprendras, lors des huitième et neuvième étapes, que tout vient de ce vrai moi que tu es, de ce que le bouddhisme appelle tathagatagarbha. Tu découvriras qu’il est comme un soleil dont les rayons féconds produisent tout ce qu’il y a autour de toi ; et découvrant cela, tu voudras sans doute purifier ton propre karma, comprenant que ce vrai moi en toi, s’il est pur lui-même, renferme pourtant de nombreuses souillures qu’il te faudra nettoyer. Or, à force d’agir ainsi, tu finiras par voir la nature de bouddha, par voir le tathagatagarbha. Ce sera la seconde grande découverte sur le chemin.

A partir de ce jour, le chemin des étoiles te conduira vers une terre encore plus belle que celle que, jusqu’à présent, tu avais traversée. C’est une terre aux dix étapes également, où tu découvriras que le monde est une flamme vacillante, que tout dans l’univers brûle et disparaît. Cette vision nouvelle, cette vision brûlante de force et de beauté t’affranchira de nombreux désirs, car si tu comprends pleinement que tout passe, alors qu’est-ce qui, dans l’existence, aurait suffisamment d’importance pour que tu t’y attaches ? C’est alors que tu te sentiras plus libre qu’autrefois, toi qui, déjà, éprouvait de grandes joies au milieu du jardin de lumière que tu avais cultivé !

Et puis, si tu avances encore sur le chemin des étoiles, il te mènera dans une terre une fois encore différente, et une fois encore plus vaste et plus belle que la précédente. Sur le chemin des étoiles, tout devient de plus en plus immense, sublime, puissant. Et tu réaliseras de plus en plus combien, lorsque tu vivais encore dans l’ombre, tu étais faible, prisonnier des ombres.

Or, dans cette nouvelle terre où t’aura conduit le chemin, tu apprendras comment partager tous les bénéfices de tes nobles actions avec autrui, et tu le feras avec une grande joie et une grande compassion. Et tu commenceras à comprendre comment fonctionne le karma, c’est-à-dire que tu sauras mieux définir comment connaître les conséquences d’une pensée, d’une parole ou d’une action, ou bien, à l’inverse, comment déduire la cause de certaines manifestations que tu auras observées. Le bouddhisme, sache-le, appelle cela la sagesse des graines. Et voilà que toi, Homme, toi dont le passé appartenait au Gouffre, tu ouvriras les yeux sur les arcanes de l’univers ! Tu tutoieras le monde, toi qui jadis croyais pourtant le dominer, alors qu’il t’écrasait! Et tu verras, dans cette sagesse nouvellement acquise, que le monde, plus encore qu’une flamme, est comme un rêve. Tout y est irréel, tout y est évanescent. Et dans cet espace onirique qu’est l’univers, tu seras capable tout naturellement de dompter les pensées d’ombre qui s’accrocheront encore aux parois de ton esprit, les mauvaises habitudes, les idées noires. De tout cela tu deviendras le maître, alors que tu en étais l’esclave.

A ce stade, tu verras s’offrir à toi deux portes, et il te faudra pousser l’une d’entre elles. La première porte te jettera dans une sorte de néant. Tu y deviendras si invisible, tu t’oublieras si bien toi-même que même un bouddha ne pourra pas te retrouver. C’est la porte du nirvana sans reste. Je te déconseille de la pousser, sans quoi tu seras prisonnier de cet état sans état, et tu ne pourras plus parcourir le chemin des étoiles. Par contre, si tu pousses la seconde porte, alors tu recevras ton premier sacre : tu entreras dans le premier bhumi des bodhisattvas. Tu deviendras un roi du premier monde et tu pourras avancer sur le chemin des étoiles et marcher sur des terres plus grandes encore.

Mais, en vérité, lorsque tu auras traversé le monde du rêve, tu n’auras point le désir de ce néant. Tu ne désireras pas rejoindre ces invisibles qu’a séduits le nirvana sans reste. Tu continueras sur le chemin des étoiles, tu marcheras sur une terre supérieure, là où le monde est un miroir, où tout autour de toi est le reflet de toi-même. Et cela, tu pourras l’observer. Ce ne sera point le fruit d’une observation : le monde sera ton reflet, et il te renverra à toi-même. Lorsque tu auras compris cela, tu seras de nouveau sacré roi de cette terre : tu entreras dans le deuxième bhumi. Et par ce sacre tu deviendras capable de comprendre le processus karmique plus en détail encore qu’autrefois. La sagesse des graines, si tu préfères, s’offrira davantage à ta compréhension.

Tu t’emploieras alors à cultiver la conduite juste, qui est l’une des vertus dont je te parlais tout à l’heure. Tu seras même capable, si tu le souhaites, de contrôler certaines des pensées d’autrui. Ce ne sera là cependant qu’une plante poussant sur la terre fabuleuse que tu traverseras et qui n’arrêtera pas ton parcours, car au-delà des frontières de cette terre, se trouve une nouvelle région, plus grandiose que les précédentes et qui, lorsque tu y auras pu pénétrer, fera de toi, une nouvelle fois, l’un de ses rois : tu entreras en troisième bhumi en marchant sur ce territoire, et en manière de cadeaux, il te sera offert cinq pouvoirs surnaturels. Pourtant, dans la grande sagesse que tu auras acquise, tu feras assez peu de cas de ces cadeaux, et tu préfèreras de loin cultiver avec ardeur la tolérance, qui est l’une des paramitas.

Et puis, à mesure que tu traverseras la région de la tolérance et que ton être tout entier s’abreuvera de son nectar, tu te rapprocheras peu à peu d’une formidable vallée dont chaque son résonne à l’infini. Car le monde pour toi sera devenu une vallée aux milliards de chants parfaitement réglés. Ces chants, ce sont les karmas : tu découvriras que chaque action a des conséquences, des échos à l’infini, et ces échos, c’est l’harmonie que tu entendras et qui inonde la vallée comme un soleil puissant darde ses rayons sur un sol fertile. Et dans la puissance de ta sagesse, dans la puissance du quatrième bhumi que tu auras atteint, tu voudras enseigner au monde entier ce que ton voyage t’a jusque-là appris : tu diffuseras, infatigable, le dharma, l’enseignement bouddhiste, et tes paroles à leur tour se propageront comme les ondes de l’écho.

Or, une fois que tu auras quitté la vallée des chants infinis, la nuit sera tombée, une longue, vaste et merveilleuse nuit. Et dans les milliers d’étangs, de lacs et de rivières dont regorge la terre que traversera désormais le chemin des étoiles, la Lune se reflètera. Car pour toi désormais, le monde sera pareil aux mille reflets que la Lune jette dans les eaux du monde. Tu seras partout à la fois, tu seras capable de te multiplier, à la fois pour enseigner les êtres et pour t’acquitter plus vite de tes dettes karmiques. Ta sagesse, et la puissance, l’une de ses filles, seront ainsi si grandes qu’elles te permettront d’accélérer considérablement la purification spirituelle et d’entrer dans le cinquième bhumi.

Mais le chemin des étoiles est encore long et il est toujours plus beau. Aussi, lorsque tu seras sorti du monde de la nuit, tu découvriras que le monde est infiniment transformable. Il n’aura plus la rigidité que tu lui prêtais jadis. A présent tu te seras capable de le transformer, de le modeler à ta convenance. Ce cadeau, c’est celui que l’on fait aux rois du sixième monde, du sixième bhumi. Car à force de constance dans ta pratique, tu seras autorisé à porter la prestigieuse couronne des rois du sixième bhumi des bodhisattvas.

Or,  coiffé de cet attribut, tu avanceras, puissant, respectable, glorieux dans la sagesse, parce que c’est cela que tu travailleras tout particulièrement : la sagesse. De tes efforts, de ta sagesse surgira alors la samadhi de cessation. Le bouddhisme mahayana, qui aura été jusque-là ta carte de route, n’aura plus rien désormais à t’apprendre. Tu connaitras le chemin et pourras marcher seul parmi la terre du septième bhumi, qui t’enseignera que rien dans ce monde n’est réel, que tout est transitoire et émane du vrai moi. Tu te demanderas alors comment enseigner aux êtres de la manière la plus efficace possible, et c’est sur cette question surtout que ton être s’arrêtera.

Et puis, ton regard s’aiguisera encore, il verra des merveilles que fort peu d’êtres ont vu, il comprendra des secrets que fort peu d’êtres ont compris. Toi qui croyais, il y a si longtemps déjà, que le monde était une réalité solide, tu t’apercevras qu’il n’est en vérité qu’un mirage, existant parce qu’il est là, inexistant parce qu’il est absence, mensonge. Tu comprendras qu’il est une chose insaisissable en cela qu’il est une virtualité. Cette compréhension te sacrera roi du huitième monde : tu entreras dans le huitième bhumi, et, en tant que roi de ce monde, tu feras une promesse, un grand vœu envers ton peuple, qui est en vérité le peuple universel : tu t’engageras à aider tous les êtres à devenir des bouddhas, et n’y renonceras point avant que le dernier, avant que le plus petit de tous les êtres sensibles soit à son tour devenu un bouddha.

Ce vœu te grandira formidablement et, sur le chemin des étoiles dont tu commenceras à entrevoir lointainement la fin, tu te sentiras libre partout. L’espace, la matière auront cessé de te limiter. Tu finiras alors, dans cette liberté colossale, par entrer dans la neuvième terre, la terre du neuvième bhumi. Tu continueras d’étudier la sagesse des graines, pratiquement jusqu’en ses recoins les plus lointains, bien plus loin que ce que ton imagination actuelle, Homme, est capable de concevoir.

Tes pouvoirs eux grandiront aussi, si bien que, passant la neuvième terre, tu entreras alors dans la dixième et que, atteignant donc la dixième couronne, le dixième bhumi, un nouveau pouvoir te sera offert : celui de te transformer en n’importe quelle espèce animale. Tu t’auras plus alors besoin de marcher : tu pourras t’asseoir et du rayonnement que tu libèreras, toi qui es tathagatagarbha, tu seras en mesure de matérialiser de très nombreuses formes animales ou humaines qui te permettront de purifier tes derniers karmas négatifs et d’enseigner au plus grand nombre.

Ici, le chemin des étoiles est presque achevé. Ton nom désormais sera « bodhisattva merveilleusement illuminé ». Il ne te restera plus que trois choses à accomplir, alors que tu auras approfondi la sagesse des graines quasiment à l’infini. Tout d’abord, tu auras cœur à manifester autour de toi tous les bénéfices que produira chacune de tes actions. C’est alors que toi, Homme, tu seras prêt à devenir un bouddha. Il ne te restera plus que deux choses à faire, deux ultimes gestes avant d’être parfaitement libéré : il te faudra travailler pour obtenir les « trente-deux signes du grand homme », puis te réincarner. Alors seulement, au terme de nombreux milliards d’années d’évolution, tu deviendras un bouddha. Le chemin ici se jettera dans les étoiles, il s’y évanouira. Tu entreras dans l’infini, là où sont tous les bouddhas.

Tableau récapitulatif

Etapes Ce qui est fait ou perçu lors de ces étapes
Etapes 1 à 10 Le pratiquant apprend à croire dans le dharma, à adhérer au message bouddhiste.
Etapes 11 à 16 Travail sur chacune des paramitas (générosité, conduite juste, patience, persévérance, sagesse, concentration).
Etape 17 Illumination (découverte du vrai moi, tathagatagarbha).
Etapes 18 et 19 Le pratiquant comprend que tout vient du vrai moi et commence à purifier son karma.
Etape 20 Le pratiquant voit la nature de bouddha.
Etapes 21 à 30 Pratique intensive, qui permet au pratiquant de voir le monde comme une flamme, quelque chose d’éphémère.
Etapes 31 à 40 Le pratiquant partage les bénéfices de ses actes à autrui et sait comment le faire. Commence à développer la sagesse des graines et développe la générosité en particulier. Il voit que le monde est un rêve. Il peut entrer en nirvana sans reste (càd que manas est maîtrisé. Il peut encore avoir de mauvaises pensées, de mauvaises habitudes, mais le pratiquant peut les maîtriser), mais ne le fait pas. Du coup, il entre en premier bhumi de bodhisattva. Il étudie les différents dharmas.
Etape 41 Le monde est comme un miroir : le monde est la représentation que nous nous en faisons, le reflet de notre vision de soi… Le pratiquant voit cela, non par la pensée, mais par l’observation. C’est ainsi qu’il entre en 2e bhumi. Il développe encore plus la sagesse des graines à travers d’autres méthodes et en développant en particulier la conduite juste, les préceptes (il ne viole plus du tout les préceptes et ne peut plus faire autrement). Il peut déjà contrôler certaines pensées d’autrui.
Etape 42 Quand, après avoir longuement travaillé le 2e bhumi, il voit le monde comme lumière et ombre, il entre en 3e bhumi. Dans ce 3e bhumi, il travaille en particulier la tolérance. Il a acquis cinq pouvoirs surnaturels.
Etape 43 Le monde est comme une vallée qui résonnerait de percussions dont le son fait écho. Autrement dit, le pratiquant comprend que la moindre action produite a des conséquences infinies. C’est ainsi qu’il entre en 4e bhumi. Le pratiquant pratique en particulier la persévérance. Il va ainsi propager l’enseignement dans beaucoup de mondes, sans être jamais fatigué car il n’a plus de graines de sommeil.
Etape 44 Le pratiquant voit le monde pour lui est comme le reflet de la lune dans l’eau. Autrement dit, il est omniprésent, tout comme l’image de la lune est partout dans toutes les surfaces d’eau du monde. Il apparaît ici et là pour enseigner, mais aussi pour transformer ses propres karmas négatifs. Le travail vers la purification du vrai moi peut ainsi s’accélérer. Il atteint alors le 5e bhumi. Il se concentre en particulier sur le samadhi et peut transformer tout ce qu’il veut.
Etape 45 Après avoir travaillé le 5e bhumi, il conçoit le monde comme infiniment transformable, et il sait qu’il en peut faire autant (il peut matérialiser ce qu’il veut). Il entre alors en 6e bhumi et peut (et ce dès le 5e bhumi) multiplier ses corps, se dédoubler). Il va alors travailler en particulier la sagesse (prajna).
Etape 46 A force de travail sur le 6e bhumi, le pratiquant entre dans le samadhi de cessation. Il n’a plus rien à apprendre du mahayana. Il voit que le monde n’est pas réel (c’est-à-dire que le monde est transitoire et produit par le vrai moi) et qu’il est réel. Ce qui n’est pas réel est réel (tout est faux, mais c’est réel en même temps car cela vient du vrai moi).
Etape 47 Lorsqu’il voit cela dans les détails, il entre en 7e bhumi. Il cherche à enseigner de la manière la plus efficace pour être au mieux compris par les autres.
Etape 48 Le monde pour le pratiquant est un mirage : le monde existe vraiment, mais il n’existe pas, comme un mirage : le mirage est bien là, mais il est illusion. En outre, le mirage est insaisissable, tout comme le monde. Le pratiquant entre en 8e bhumi. Il entre dans le samadhi de cessation et pratique son grand vœu d’aider les êtres sensibles à devenir tous des bouddhas.
Etape 49 Le pratiquant est libre en n’importe quel lieu : il n’est pas limité par la matière, ni l’espace. C’est ainsi qu’il entre en 9e bhumi. Il met en pratique de façon poussée sa compréhension de la sagesse des graines.
Etape 50 Le pratiquant entre ensuite en 10e bhumi. Il peut se transformer en n’importe quelle espèce vivante, et chaque transformation qu’il effectue de lui-même, il le fait à travers ses manifestations, ses fonctionnalités, alors que son vrai moi est immobile.
Etape 51 Le pratiquant continue d’apprendre la sagesse des graines et manifeste tous les mérites que contient cette sagesse. On dit que c’est un bodhisattva prêt à devenir bouddha. Il entre dans une sorte de 11e bhumi, à ceci près qu’on dira plutôt que c‘est un bodhisattva équivalent à un bouddha. Il n’est pas encore bouddha, car il lui faut encore travailler les 32 signes du grand homme.
Etape 52 Le pratiquant devient un « bodhisattva merveilleusement illuminé ». Ce bodhisattva va alors naître dans le monde et devenir alors bouddha.